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Photo du rédacteurGeneviève Nadeau

Quand on est notre propre CFO

Dernière mise à jour : 27 juil. 2021

Au Québec, près de 74% des entreprises comptent 5 employés et moins. La grande majorité des propriétaires sont donc leur propre chef des finances. Si tel est votre cas, voici quelques stratégies qui pourraient vous sauver temps et argent.


1.

Faites vos maths! Premier conseil très simple, mais trop souvent négligé ; faites les calculs vous-même, de temps à autre. Avoir son compte de banque en tête c’est bien, mais visualiser le passé, le présent et le futur de son entreprise par les chiffres, c’est un talent en soi. Apprenez à faire parler vos chiffres, surtout si vous entamez une démarche de financement. Savoir interpréter ses états financiers et monitorer ses indicateurs de performance, c’est la base. De plus, avec les technologies actuelles, c’est presque du tout cuit, pas d'excuse! Ce qui m’amène au point 2.


2.

Intéressez-vous à la technologie: Que ce soit Sage, Quickbook, Freshbook, Wave... les logiciels comptables vous facilitent la tâche plus que jamais. En effet, avec les liens directs aux comptes bancaires, les applications mobiles, les ‘’plugins’’ personnalisés, la numérisation et les tableaux de bord intégrés, vous pouvez maintenant avoir l’état de votre situation financière et opérationnelle presque qu’en temps réel. Investissez au départ pour choisir et optimiser le bon logiciel, vous sauverez beaucoup à moyen/long terme.


3.

Ayez un Cash flow à jour : Parce que la majorité des faillites sont causées par une mauvaise gestion de la trésorerie dotez-vous d’un outil itératif qui vous aidera à prévoir l’état de votre compte de banque dans le futur. Selon moi, l’outil de prédilection à cet effet (pour la petite entreprise) est le Flux de trésorerie (Cash flow).



Personnellement, je recommande :

  • Une projection cash flow (entrées – sorties) mensuelle sur 12 mois,

  • SIMPLE À UTILISER. (sur Excel ou autres)

  • Idéalement avec 2 scénarios, un réaliste et un pessimiste

4.

Sous-contractez davantage : Que ce soit pour la rédaction d’un communiqué de presse, pour coder du PHP ou pour une déclaration fiscale, le sous-traitant bénéficie d’une expertise très précise pouvant, dans bien des cas, mieux répondre à une demande spécifique momentanée de l'entreprise qu’un employé. En effet, la sous-traitance est souvent plus rapide, moins couteuse à court terme et surtout plus flexible, ce qui colle bien à la réalité d’une petite entreprise en croissance. Se bâtir un réseau solide d’experts peut constituer un avantage concurrentiel important. Par contre, pour éviter les histoires d’horreur, travaillez avec des gens que vous connaissez, en qui vous avez parfaitement confiance, rédigez des contrats clairs, restez impliquer dans l’exécution. 5.

Financez-vous correctement : ça veut dire quoi? Trouver la ou les bonnes sources de financement pour votre projet. La nature, l’état et la durée du projet à financer déterminent les sources de financement possibles. Prévalider votre projet avec quelques intervenants avant d’investir une tonne d’heures pour rien. Prenez le temps d’étudier vos options et chercher à maximiser votre montage financier avec les subventions et les crédits d’impôt disponibles.


6.

Cherchez à sauver des coûts, TOUJOURS! : Lorsque les coffres sont pleins, les cordons de la bourse se desserrent et la tentation de changer de bureau, ou d’embaucher un nouveau gars de IT devient soudainement très forte! Résistez! Au contraire, faites l’exercice de couper un 10% supplémentaire dans les dépenses pour vous ramener sur terre. Gardez les surplus pour saisir de nouvelles opportunités et gâter votre monde à la fin de l’année!



Voilà, en espérant vous avoir été utile !! Si vous avez besoin d'un coup de main faites-nous signe!


Par Genevieve Nadeau, cfoMontreal.com

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